Comment ramener quelqu’un à la vie ?
Vous êtes-vous déjà demandé s’il existe un moyen de ramener quelqu’un à la vie ? Sadhguru explique que les yogis qui avaient maîtrisé « Surya Sparsh » pouvaient le faire et il révèle comment cet art ésotérique a disparu.
Sadhguru : Dans les rituels tantriques de l’Inde, les cadavres marchent. Il y a eu et il y a encore beaucoup d’événements de ce type, mais l’un d’entre eux a fait l’objet de récits historiques. Il y avait un yogi qui avait maîtrisé un certain type de yoga connu sous le nom de Surya Sparsh, ce qui signifie littéralement « le toucher solaire ». C’était un Bengali qui vivait à Varanasi ; il allait de temps à autre voir son gourou et apprenait auprès de lui les différentes étapes de ce yoga, les maîtrisant étape par étape. À maintes reprises, il avait démontré en public qu’il pourrait ramener à la vie un oiseau mort qu’on lui avait amené. Toutes les personnes présentes devaient vérifier que cet oiseau était bien mort. S’il était mort dans les trois heures, il était devenu rigide. Chez un oiseau, la rigidité est bien plus rapide que sur un corps humain, car la température corporelle d’un oiseau est beaucoup plus élevée que celle d’un corps humain. Il refroidit donc plus rapidement et se rigidifie plus tôt.
Si vous lui ameniez un oiseau dans les trois heures suivant la mort, il faisait revivre l’oiseau en utilisant une simple loupe, pas même la lumière directe du soleil, de la lumière réfléchie. L’oiseau pépiait, se redressait, sautillait et volait pendant un certain temps avant de s’effondrer et de mourir à nouveau. Alors, quand les gens disaient : « Pourquoi ne pouvez-vous pas le faire vivre ? », il répondait : « C’est tout ce que je sais faire. Mon gourou peut y arriver, moi je suis encore en plein apprentissage ». Mais il avait déjà près de 70 ans à cette époque.
Comment Surya Sparsh a disparu
Pour son plus grand malheur, les conquêtes islamiques avaient déjà eu lieu et le fils d’un roi musulman mourut d’une fièvre inexpliquée à l’âge de 7 ans. Ayant entendu parler de cet homme qui avait ramené un oiseau à la vie, des hommes allèrent le trouver et lui dirent : « Viens essayer d’en faire autant avec le fils de notre roi. » Mais le yogi ne voulait pas essayer en dehors de la présence de sa divinité. Il avait une petite divinité et un sanctuaire, et ne pratiquait que dans le sanctuaire. Il répondit : « Je ne ferai pas de telles choses loin de ma divinité. » La divinité était une forme d’énergie qu’il avait créée et avec laquelle il travaillait, mais eux n’accordaient aucune valeur à la divinité, car c’était pour eux de l’idolâtrie. Ils dirent : « Cette divinité, bon sang, nous allons l’emmener au palais. » Il répliqua : « Non, non, elle ne peut pas être déplacée. » Et eux de répondre : « Si, on peut la déplacer », et ils la saisirent. Il s’écria alors : « Ne faites pas ça ! ». Puis quand ils tentèrent de l’entraîner : « Je ne viendrai pas. Je ne le ferai pas, je ne vais pas faire ça. » Il se mit en colère au moment où ils prirent la divinité et l’emmenaient comme si c’était un jouet. Il dit : « Je ne vais pas ramener le fils de votre roi à la vie. Je ne le peux pas, mais même si je le pouvais, je ne le ferais pas. » Ils le tirèrent alors par les cheveux et le traînèrent jusqu’au roi : « Je ne le ferai pas », répéta-t-il. Alors ils l’abattirent sur place et, ce faisant, ils firent tomber la divinité qui se brisa.
Ce yogi avait quelques disciples à qui il avait transmis ces enseignements, et tout disparut avec eux. Mais des gens très responsables ont clairement consigné qu’à plusieurs reprises, il avait fait en sorte qu’un oiseau mort depuis plus de trois heures se lève et vole pendant une longue période – plus d’une heure. Il avait dit à maintes reprises : « Mon gourou peut faire vivre cet oiseau pendant toute la durée qu’aurait eu sa vie, quelle qu’elle soit, et mon gourou peut même le faire pour un être humain ».
Il a existé un certain nombre de personnes comme cela. Ce yogi avec l’oiseau était en quelque sorte un yogi marginal, pas du genre classique. Il y avait un autre yogi dans le sud de l’Inde. C’était un yogi classique, les gens venaient donc le voir pour obtenir des bénédictions et il se passait beaucoup de choses autour de lui. Il vivait dans le sud-ouest du Karnataka quelque part près de Kollegal, et les gens se rassemblaient autour de lui. Un jour, un jeune garçon mourut. Les parents amenèrent ce garçon au yogi et pleurèrent à chaudes larmes. Il fut sensible à leur douleur et sentit probablement que le garçon n’aurait pas dû mourir, que c’était plutôt une mort accidentelle. Il y avait une lampe à côté de lui. Presque tous les yogis qui participent à un certain type de processus ont une lampe à huile qui brûle à côté d’eux. Il plongea son doigt dans l’huile, le mit dans la bouche du garçon mort, et au bout d’un certain temps, le garçon revint à la vie, il allait parfaitement bien.
Un cadavre peut-il bouger ?
WQuand quelqu’un est déclaré mort par un médecin, cette personne n’est pas complètement morte. La mort arrive lentement. Si vous n’êtes pas déjà au courant de cela, sachez qu’après le décès d’une personne, ses ongles et ses cheveux continuent généralement de pousser, pendant jusqu’à 14 jours. La mort arrive lentement, elle n’est pas encore complète.
Le processus de retrait de la vie de ce fragment de terre se fait étape par étape. En réalité, c’est l’immobilité – lorsque les poumons, le cœur et l’activité cérébrale ont cessé – qui permet de déclarer qu’une personne est morte. Mais le processus de vie continue et vous pouvez le raviver et activer l’organisme. C’est de cette façon que les tantriques font marcher les cadavres, et ce n’est pas une chose très rare. Parfois, ils y parviennent même lorsque la crémation est en cours. Il y a eu de nombreux cas de ce genre. Je ne l’ai pas vu personnellement, mais je connais des gens qui n’ont aucune raison de mentir à ce sujet (et ils ne le feront pas), qui ont vu des gens mettre le feu à un corps, et le corps en feu se lever et marcher. Au moment où la combustion commence à l’extérieur, le processus de vie se retire vers l’intérieur et il y a un espace concentré où la vie se déroule plus intensément. Ils s’en servent pour raviver l’organisme de telle manière que soudain il se lève et marche. Durant 5 à 7 minutes, il se comporte comme s’il était vivant, puis s’épuise et tombe mort.